Le discours du Premier ministre a commencé par la nécessité d'améliorer les infrastructures de l'Université du Nord, un élément fondamental pour assurer un cadre d'apprentissage de qualité. Des installations modernes et bien équipées sont indispensables pour attirer à la fois les étudiants et les enseignants qualifiéas, condition sine qua non pour élever le niveau d'enseignement. L'amélioration des infrastructures participerait également à la création d'un environnement propice à la recherche et à l'innovation, deux moteurs essentiels du progrès économique.
Transparence de l’administration
Il a aussi souligné l'importance d'une administration efficace et transparente, particulièrement en ce qui concerne la gestion des heures supplémentaires et l'attribution des bourses. L'intégration d'outils numériques dans cette gestion non seulement facilitera la transparence, mais aussi réduira la bureaucratie, permettant ainsi une allocation plus ciblée des ressources. Cela pourrait renforcer la confiance des étudiants vis-à-vis des institutions académiques et les encourager à s'investir activement dans leurs études. Christian Ntsay n’a pas manqué de rappeler l'importance de divers secteurs économiques traditionnels, notamment l'agriculture et l'industrie. Les produits tels que la vanille, le cacao, et d'autres cultures régionales, doivent être davantage valorisés par des stratégies de promotion et de commercialisation robustes. De même, la pêche et la construction navale sont des secteurs susceptibles de générer des emplois et de soutenir le développement économique local. Cette rencontre a été marquée par une forte interaction entre le Premier ministre, les enseignants, les étudiants et les responsables universitaires. Les préoccupations et suggestions des participants ont été prises en compte, témoignant d'une volonté d'impliquer l'ensemble de la communauté éducative dans le processus de transformation. Ce type de dialogue est essentiel pour garantir que les solutions mises en place ne soient pas seulement imposées par le haut, mais correspondent aux réalités du terrain.